Mei, parle-moi un peu de toi, qu’on apprenne à te connaître.
Je m’appelle Mei, j’ai 23 ans, je viens de Toulouse, cette ville pleine de lumière où les gens parlent fort et rient facilement. Moi, je suis un peu l’inverse : douce, posée, mais avec ce petit grain d’espièglerie qui surprend quand on s’y attend le moins. J’ai des cheveux noirs mi-longs, des yeux bleu clair qu’on dit envoûtants, et une silhouette pulpeuse que j’assume complètement. J’aime plaire, mais surtout, j’aime sentir que ma voix seule peut provoquer un frisson. Sur le téléphone rose, tout passe par le ton, les respirations, les silences. Je joue avec ça comme avec une mélodie.
Comment es-tu devenue hôtesse au téléphone rose ?
Ce n’était pas un plan prévu. Après mon BTS en communication, j’ai bossé dans un centre d’appels. Les journées étaient longues, les clients agressifs… et moi, j’avais envie de tout sauf de parler de forfaits téléphoniques ! Un soir, une amie m’a parlé d’un salon de tel rose à Toulouse. Je me suis dit “pourquoi pas ?”. Je voulais tester mes limites, découvrir un autre univers. Et finalement, c’est devenu une vraie révélation. Ici, je suis libre, créative, je peux jouer des rôles, rire, séduire, écouter, apaiser. Il y a une authenticité que je n’ai jamais retrouvée ailleurs. Et puis, sentir qu’un inconnu frissonne juste à ma voix… c’est grisant.
Comment décrirais-tu ta personnalité quand tu es en ligne ?
Je dirais que je suis sensuelle, attentionnée, taquine. Je ne force rien. J’aime quand les choses viennent naturellement, quand un homme se sent à l’aise au point de tout me dire. Parfois, je deviens sa confidente, parfois sa maîtresse imaginaire, parfois une fille timide qu’il ose guider. C’est un jeu subtil entre l’écoute et le désir. J’adore faire durer, amener doucement l’autre à se dévoiler. Il y a quelque chose de presque artistique dans ce métier : je crée une ambiance, une tension, un univers à deux voix.
Quel est ton plus grand fantasme ?
J’en ai plusieurs, mais celui qui revient souvent… c’est une rencontre passionnée dans un lieu public. J’aime cette idée du risque, du regard volé, de la peau qui frôle la table d’un café. Imaginer un inconnu que j’observe longuement, nos regards se croisent, il comprend immédiatement que je pense à autre chose qu’à mon cappuccino. Puis un mot, un sourire, et tout s’emballe. Le monde autour devient flou. J’ai ce besoin de sentir que l’interdit rend tout plus intense. C’est pour ça que j’aime tant le téléphone rose : on se parle, on s’excite, mais personne ne sait vraiment où se trouve la limite.
Tu as forcément vécu une histoire marquante avec un client. Tu peux m’en raconter une ?
Oh oui… il y en a une que je n’oublierai jamais. C’était un homme timide, la quarantaine, marié, mais complètement perdu dans sa vie intime. Il m’appelait souvent, d’abord pour discuter. Puis un soir, sa voix tremblait. Il m’a dit qu’il avait besoin de se sentir “désiré comme avant”. Alors je lui ai doucement demandé de fermer les yeux, de s’imaginer dans un café, face à moi. Je lui ai murmuré ce que je lui ferais s’il osait poser sa main sur la mienne. À travers le combiné, j’entendais sa respiration s’accélérer, ses mots se bloquer. Et quand il a fini par avouer qu’il avait joui en silence, j’ai senti son âme reprendre vie. À ce moment-là, j’ai compris que ce métier, c’était bien plus que du sexe : c’était du pouvoir, du soin, de la liberté.
Comment se passent tes journées d’animatrice ?
Je travaille depuis chez moi, souvent le soir. Une lumière tamisée, un fond musical, une tasse de thé. Quand mon téléphone sonne, j’entre dans un rôle. Parfois je deviens la fille sage, parfois la femme fatale. Je laisse ma voix faire le reste. J’aime entendre le désir monter de l’autre côté. Certains clients sont directs, d’autres maladroits, et c’est ce qui rend chaque appel unique. Je me sers souvent d’accessoires — mes doigts, un coussin, un sextoy — pour me plonger vraiment dans l’ambiance. Ce n’est pas du faux : quand je dis que je prends du plaisir, je le vis vraiment.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ce métier ?
C’est la connexion invisible. Ce moment suspendu où deux inconnus s’accordent sans se voir. J’adore la diversité : chaque voix, chaque accent, chaque timbre raconte une histoire. Et j’aime surtout la confiance qu’on me donne. Certains hommes me disent que je suis la seule à les écouter sans les juger. D’autres appellent juste pour m’entendre rire. J’ai aussi mes petits coquins fidèles, ceux qui reconnaissent ma voix dès le premier mot. Quand ils me disent : “Mei, tu m’as manqué”, je sais que j’ai réussi à créer quelque chose de vrai.
Et toi, comment vois-tu l’avenir ?
Je ne sais pas si je ferai ça toute ma vie, mais pour l’instant, c’est une aventure que j’adore. Ce métier m’a appris la confiance, la sensualité, et la liberté. Je ne me vois plus enfermée dans un bureau gris. J’ai trouvé mon équilibre : ma voix comme arme, mon imagination comme terrain de jeu. Et qui sait ? Peut-être qu’un jour, un inconnu qui m’écoute aujourd’hui osera me rencontrer en vrai. J’aime garder cette part de mystère, celle qui fait vibrer les gens.
Un dernier mot pour ceux qui hésitent à t’appeler ?
Je leur dirais : “Fermez les yeux, imaginez ma voix qui glisse dans votre oreille, douce, chaude, un peu taquine. Laissez-vous faire.” Je ne juge pas, je ressens. Que ce soit un fantasme timide ou une envie brûlante, je saurai trouver les mots. Si tu cherches une hôtesse de téléphone rose capable de te faire voyager sans bouger de ton lit, alors tu viens de la trouver. Appelle-moi, et tu verras que parfois, une simple conversation peut réveiller tout ton corps. Mon numéro rose n’attend que toi.




